3 précisions très importantes :
- Il s’agit de symptômes ou troubles associés, cela signifie qu’ils ne sont pas obligatoires (ce ne sont pas des critères diagnostiques) mais seulement plus ou moins fréquemment observés chez les personnes concernées
- Les manifestations et l’intensité de ces différents troubles et symptômes peuvent varier d’un-e alter à l’autre ! Y compris les symptômes dissociatifs ou liés à des traumas
- Il ne s’agit ici que des troubles et symptômes repris officiellement dans le DSM 5 TR, il y a plein d’autres choses qu’on voit régulièrement chez les personnes ayant un TDI, comme par exemple le CPTSD (PTSD complexe), trouble qui n’existe pas dans le DSM, ou encore l’autisme
Troubles dépressifs, anxiété et troubles anxieux, trouble de stress post-traumatique, addictions, troubles liés aux substances, comportements à risques ou auto-destructeurs, pensées ou comportements suicidaires, maux de tête, troubles du comportement alimentaire, troubles obsessionnels-compulsifs, trouble à symptomatologie neurologique fonctionnelle (y compris crises non-épileptiques), perturbation de la marche, paralysies, trouble psychotique bref, hallucinations, maladies
Troubles de personnalité : évitante majoritaire, borderline et obsessionnelle-compulsive ensuite, moins fréquent narcissique et antisociale
Problèmes d’attachement, même si les relations longues sont possibles, haut risque de (re)traumatisation interpersonnelle
Stress psychosocial, problèmes à l’école (ou au travail) ou pas, peut s’améliorer, se dégrader ou pas
Pour ce qui est plutôt lié directement à la dissociation et/ou aux traumatismes, il y a des flashbacks dissociatifs, des fugues dissociatives et des cauchemars ou du sommeil interrompu
Le DSM 5 TR précise par ailleurs que les personnes ayant un TDI sont celles qui ont généralement le plus haut niveau d’hypnotisabilité et le plus de symptômes dissociatifs, donc dépersonnalisation, déréalisation, mauvaise notion du temps, désorientation, etc…