Voilà un vaste sujet ! Les alters ont une origine, iels sont là pour quelque chose, même si ce n’est pas évident au premier coup d’œil et même si cette origine n’est plus à l’ordre du jour. Certain·es sont là pour aider, d’autres pour protéger, d’autres on ne sait pas (et on ne saura peut-être jamais ^^). C’est pour cette raison que la communauté multiple a donné un nom à différents rôles récurrents présents dans le trouble dissociatif de l’identité (TDI), l’autre trouble dissociatif spécifié (ATDS) et les autres systèmes.
Voilà un vaste sujet ! Les alters ont une origine, iels sont là pour quelque chose, même si ce n’est pas évident au premier coup d’œil et même si cette origine n’est plus à l’ordre du jour. Certain·es sont là pour aider, d’autres pour protéger, d’autres on ne sait pas (et on ne saura peut-être jamais ^^). C’est pour cette raison que la communauté multiple a donné un nom à différents rôles récurrents présents dans le trouble dissociatif de l’identité (TDI), l’autre trouble dissociatif spécifié (ATDS) et les autres systèmes.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, place à une petite introduction, voulez-vous ?
Définir un rôle ou pas ?
Cet article est dans notre to-do list depuis longtemps mais nous avons bien réfléchi à son utilité et à la véracité d’une telle liste. En effet, nous ne voulions pas que le rôle d’un·e alter l’emprisonne dans ses tâches, comme un job obligatoire et limitant.
Pour autant, connaître les différents rôles d’alters récurrents dans les systèmes nous a bien aidé·es à une époque où on avait vraiment besoin d’y voir plus clair ! Il nous semble donc important de les décrire afin que chaque système puisse y trouver quelques réponses, se les approprier et puisse également s’en détacher si nécessaire avec le temps
Quelques recommandations du coup :
- Un·e alter n’est pas défini·e par son rôle et peut évoluer, changer de rôle, ne pas en avoir, …
- Il faut voir les rôles comme un indice, une aide pour se comprendre et comprendre le fonctionnement de chacun·e
- Il faut réfléchir ensemble à ce que ça fait et apporte à tous·tes les membres du système pour qu’aucun·e ne se sente mal à l’aise dans la définition de son rôle (notamment pour les « Persécuteur·ices », voir plus bas)
- C’est ok de continuer à les utiliser ensuite, veillez juste à ce que ce ne soit pas limitant
Petites infos en plus et place à la liste
La liste ci-dessous n’est pas exhaustive, elle reprend seulement les mots les plus courants pour désigner les rôles des alters. Beaucoup de mots sont en anglais, comme toujours, car les communautés francophones ne leur ont pas vraiment trouvé de traduction. Du coup, on les laisse comme ça, pour que vous puissiez vous y retrouver si vous tombez dessus quelque part
Ces mots ne sont bien sûr pas une obligation ! Vous pouvez tout à fait utiliser votre propre vocabulaire ou rien ou un mélange entre vos mots et les mots courants ci-dessous. L’important à retenir est que c’est une aide pour comprendre, pas un glossaire à retenir par cœur ^^
Enfin, sachez que certains mots de la communauté TDI/ATDS/multiple ont plusieurs versions en anglais pour lesquels nous n’avons pas de traduction en français. Par exemple, pour dire « alter », les anglophones utilisent également « headmate » (camarade de tête), « systemmate » (camarade de système) ou encore « insider » (personne de l’intérieur), qui ont une connotation plus sympa ou plus précise mais pas vraiment de traduction pratique en français. On essayera de le noter lorsque c’est le cas.
Place à la liste ! (Sans ordre particulier)
1. Trauma Holder
Il s’agit d’un rôle très courant et pourtant peu nommé parce que peu conscientisé. Littéralement, « Trauma Holder » peut être traduit par « qui garde les traumas ». Pour faire simple, il désigne les alters qui détiennent les souvenirs traumatiques… en particulier pour que les autres alters ne soient pas perturbé·es par ces souvenirs et que le système fonctionne à peu près. Et souvent, bah les trauma holders ne choisissent pas volontairement ce rôle, iels sont là parce que le cerveau a fait ça comme ça et ça peut paraître très injuste !
Il est fréquent qu’en plus de détenir ces éléments de traumatisme, les trauma holders ne puissent pas conscientiser les souvenirs en question, tout en étant déstabilisé·es par eux en permanence (flashbacks physiques, émotionnels, …). Et, même lorsque c’est le cas, iels ne sont parfois tout simplement pas capable de les transmettre au reste du système et, malheureusement, à l’extérieur non plus. C’est entre autres pour cette raison qu’il est très difficile pour un système de retrouver et gérer ses traumatismes ou d’en parler à un·e thérapeute par exemple.
Il arrive aussi que certain·es alters agissent de la même façon mais sont là pour garder intacts des souvenirs positifs et les préserver des traumatismes. Dans ce cas, on parle plutôt de « Memory Holder ». Les memory holders sont parfois gardien·nes de souvenirs positifs de leurs abuseur·euses, ce qui explique pourquoi certains systèmes ne peuvent pas s’éloigner de celleux-ci.
Il est très courant que les alters trauma holders aient également un autre rôle (protecteur·ice, persécuteur·ice, gatekeeper, …).
Les trauma holders sont aussi appelé·es « Secret Keepers/Secret Holders » dans la communauté anglophone.
2. Protecteur·ice (protecteur/protectrice)
« Protecteur·ice » désigne un·e alter qui protège le système, de façon interne ou externe. Iel peut protéger le corps, un·e alter spécifique, un groupe d’alters (les littles par exemple) et/ou le système entier.
Il peut y avoir des protecteur·ices qui protègent des agressions physiques, verbales, émotionnelles et/ou sexuelles. Dans tous les cas, les protecteur·ices peuvent chercher au maximum à prévenir les agressions, devenir agressif·ves par défense ou les subir pour que le reste du système n’ait pas à le faire.
Souvent, les protecteur·ices sont plutôt peace, calmes et rationnel·les (sauf en cas de trigger ou d’agression) et peuvent aider les autres alters à se rassurer en cas de stress. En bref, ce sont de doux·ces flemmard·es détendu·es la plupart du temps, sauf quand ça craint, là, iels piquent ^^
C’est un rôle extrêmement fréquent, il est rare qu’il n’y ait aucun·e protecteur·ice au sein d’un système, il est même plutôt commun qu’il y en ait plusieurs.
En anglais, le terme « main protector » est couramment utilisé pour désigner le·a protecteur·ice principal·e, cellui qui est souvent coconscient·e et prévient des risques du quotidien.
3. Persécuteur·ice (persécuteur/persécutrice)
Pour faire un résumé vulgaire, le·a « Persécuteur·ice » est un·e alter qui se montre hostile envers le système ou le monde extérieur… … … Bon, évidemment, c’est loin d’être aussi simple.
En général, les persécuteur·ices sont des alters qui ont intériorisé de la haine ou du rejet, soit envers elleux-mêmes, soit envers d’autres membres du système, soit envers le monde extérieur. C’est une réponse traumatique qui fait suite aux abus physiques, aux relations toxiques et aux agressions vécues par le système. Tout comme les protecteur·ices, les persécuteur·ices cherchent à prévenir de nouvelles agressions, agressent par défense ou subissent pour le reste du système. Mais iels… ne s’y prennent pas toujours d’une façon adaptée.
Il y a différentes sortes de persécuteur·ices, certain·es ont tendance à rejeter toute personne extérieure, d’autres peuvent avoir des paroles et ressentis internes de dévalorisation, d’autres encore peuvent saboter une éventuelle thérapie par peur du corps médical, puis d’autres peuvent réexpérimenter leurs traumatismes, se blesser, etc… Iels sont très souvent hyperviligant·es et facilement activé·es. Iels sont parfois très renfermé·es et influencent par les ressentis causant par exemple une forte anxiété ou des idées suicidaires. Mais iels peuvent aussi être autoritaires et chercher à imposer des conduites à tenir au reste du système, considérant que les autres sont incapables de se protéger elleux-mêmes et sont responsables des abus subis. Enfin, certain·es persécuteur·ices sont une représentation d’agresseur·euses et persécutent le système comme celleux-ci.
Pour résumer, les persécuteur·ices sont très diversifié·es mais ce qu’il faut retenir c’est qu’iels sont généralement des trauma holders. Les persécuteur·ices sont avant tout persécuté·es par les traumas et iels ont notamment besoin d’être sécurisé·es. Il est très fréquent que, une fois apaisé·es, iels deviennent des protecteur·ices essentiel·les au système.
Ce rôle est souvent discuté dans la communauté, certain·es pensent que dire d’un·e alter que c’est un·e persécuteur·ice rend cet alter incapable de se sortir de ce titre, d’autres que c’est un rôle comme un autre qu’il ne faut pas considérer comme négatif, comme aucun autre rôle ne l’est. C’est pour cela qu’il est très important de considérer les rôles, quels qu’ils soient, comme des indicateurs et non comme des obligations ! Et qu’il faut en discuter avec l’entièreté du système pour savoir, notamment, si un·e persécuteur·ice est d’accord de se faire appeler ainsi ou non.
4. Caretaker
Aussi appelé·e « Caregiver », un·e « Caretaker » est un·e alter qui, littéralement, « prend soin ». Soin de quoi ? Alors ça dépend ^^
Il peut y avoir des caretakers plutôt internes qui s’occupent des littles, d’alters plus vulnérables ou d’un·e alter spécifique, par exemple. Et il peut y avoir des caretakers plutôt externes qui s’occupent du corps, de la vie, du ménage, de personnes extérieures, …
En gros, iels prennent soin de certaines responsabilités ou de certains besoins. Bien entendu, un·e même caretaker peut s’occuper à la fois de l’intérieur et de l’extérieur.
Le rôle de caretaker est souvent associé au rôle d’alter social·e, de protecteur·ice ou encore d’Internal Self Helper.
5. Hôte
« Hôte » désigne l’alter qui front le plus souvent… quand tout va bien. Et cette nuance est importante !
En effet, l’ « hôte » est un peu comme l’alter de base, cellui qui est là quand il n’y a besoin d’aucun·e autre alter, pas de triggers, et qu’aucun·e alter n’avait envie de fronter. Iel gère en principe le quotidien, donc on pourrait penser que c’est effectivement l’alter qui utilise le plus souvent le corps, oui. Mais non.
Un système est fréquemment touché par toutes les petites joyeusetés de la vie, nécessitant volontairement ou non la présence d’un·e autre alter au front (parce qu’on est une équipe ^^). Et, en particulier lorsque ce n’est pas conscient, il peut être fréquent qu’un·e autre alter (social·e ou protecteur·ice par exemple) soit plus présent·e que l’hôte. Tout dépend en fait de l’environnement du système et de la conscience de sa multiplicité ainsi que des choix et possibilités de chacun·e de ses membres.
Pour cette raison, il existe des systèmes sans hôte (ou avec un·e hôte dormant·e) ainsi que des systèmes avec plusieurs hôtes (qu’on appelle alors co-hôtes), qui gèrent différents aspects du quotidien-qui-va-bien. Bien entendu, les hôtes peuvent aussi avoir un autre rôle, comme caretaker ou alter social·e par exemple. Il peut arriver aussi qu’un·e nouvel·le hôte apparaisse et que le système change d’hôte.
L’hôte est un rôle qui peut être difficile à encaisser parfois, car il s’agit souvent du premier·e alter à prendre consciemment conscience (oui, consciemment conscience) de sa multiplicité. Et c’est déjà pas évident de se rendre compte qu’on « n’est pas tout·e seul·e dans sa tête », mais c’est aussi difficile de réaliser qu’on a partagé toute sa vie avec « ces autres personnes-là dans sa tête ». Il est très fréquent que l’hôte doute de sa légitimité, ait peur de mentir, etc… De plus, l’hôte fait partie des alters les plus sujet au « parasitage », c’est-à-dire qu’iel est souvent influencé·e par les sentiments, les pensées et les ressentis d’autres alters.
En revanche, l’hôte peut généralement être un·e alter qui permet une meilleure communication, car iel sert un peu de médiateur·ice, conciliant·e et bienveillant·e envers le système et le monde extérieur, tout en étant tenu·e à l’écart des conséquences (émotionnelles par exemple) des traumas. Un·e hôte stable est une base importante pour une multiplicité fonctionnelle.
Attention attention, il faut le préciser : l’hôte n’est pas l’original·e ! Beaucoup de systèmes n’ont pas d’original·e et, même si on pourrait penser que l’hôte est une sorte d’original·e, ce n’est pas le cas. Bien entendu, s’il y a un·e original·e dans le système, cellui-ci peut être hôte. Mais, que ce soit hôte et/ou original·e, tous·tes les alters doivent être considéré·es de façon égale. (Vraiment, pour que ça roule, c’est important de le comprendre ^^)
Les anglophones utilisent parfois le terme « core » pour dire « host » (hôte), mais ce terme est controversé car il fait aussi référence à « original·e ».
6. Alter social·e
Tout comme le trauma holder, le rôle d’ « Alter social·e » est souvent peu conscientisé. Comme son nom l’indique, il s’agit d’un·e alter qui s’occupe de l’aspect social externe du système ou d’au moins une partie de celui-ci. La multiplicité entraînant son lot de difficultés relationnelles, il est fréquent qu’un·e ou plusieurs alters sociaux·les se développent pour gérer ces aspects de la vie.
L’alter social·e est ou parait généralement « socialement acceptable », iel peut le plus facilement se faire passer pour un·e singlet, consciemment et volontairement ou non. Iel dépend énormément de l’environnement social et relationnel dans lequel iel s’est développé·e et évolue.
Souvent, cet·te alter ressemble ou essaie de ressembler à l’hôte ou, du moins, à une certaine forme d’identité sociale connue de l’entourage du système lorsque celui-ci n’est pas out en tant que tel. Iel est d’ailleurs facilement confondu·e avec l’hôte et peut ellui-même se confondre avec cellui-ci.
Il ne s’agit pas non plus d’un rôle facile ! En effet, il est courant qu’un·e alter social·e soit soucieux·se (voire anxieux·se) de ne pas se faire remarquer socialement, au point qu’iel peut ne pas être capable de parler de, par exemple, sa multiplicité, ses besoins ou sa propre identité. Iel peut aussi avoir des difficultés à conscientiser ces notions, en particulier lorsque l’environnement n’est pas ouvert à un coming out multiple. Il est malheureusement fréquent que les alters sociaux·les aient des traumas relationnels, entraînant chez elleux des symptômes de type anxiété sociale ou borderline.
Il y a souvent plusieurs alters sociaux·les au sein d’un système, se développant chacun·e petit à petit avec les différents environnements sociaux apparaissant au cours de la vie du système. Iels peuvent également avoir d’autres rôles comme caretaker, hôte, etc…
7. Internal Self Helper (ISH)
L’ « Internal Self Helper » est un·e alter qui aide le système de façon interne. Il n’est pas rare que les ISH servent en quelques sortes de médiateur·ices au reste du système, comme s’iels étaient « la voix de la raison ».
Iels ont souvent une bonne connaissance des alters et du fonctionnement du système (mais ce n’est pas pour autant qu’iels partagent facilement ces informations ^^). Iels sont d’ailleurs souvent discret·es, frontant peu voire pas du tout ou seulement en cofront avec un·e autre alter.
Les internal self helpers sont souvent associé·es à la création et à la gestion de l’innerworld, en particulier lorsque celui-ci a été conçu de façon inconsciente.
ISH est un second rôle fréquent chez les gatekeepers, les protecteur·ices et parfois chez les trauma holders.
8. Gatekeeper
Sa traduction littérale serait « Portier·e » ou « Garde » (dans le sens gardien·ne de porte), tu m’étonnes que le mot anglais ait été conservé ^^
Un·e « Gatekeeper » est un·e alter capable de contrôler :
- les switches ou, plus exactement, de contrôler quel·le alter peut fronter et quand
- l’accès à l’innerworld ou à une partie de celui-ci
- l’accès à certain·es alters ou certains souvenirs (en général, pour éviter qu’un souvenir traumatique affecte les autres alters)
- les frontières entre les sous-systèmes
Un·e gatekeeper peut contrôler l’ensemble des alters ou seulement certain·es. Iel peut avoir toutes les capacités ci-dessus ou seulement certaines.
Il est fréquent que les gatekeepers aient accès à de nombreux souvenirs traumatiques et qu’iels donnent l’impression de n’avoir ni âge ni émotions. En général, iels sont coconscient·es avec le reste du système mais frontent assez peu.
C’est aussi un second rôle récurrent chez les protecteur·ices et les ISH.
9. Alter sexuel·le
On ne parle que trop peu de ce rôle, il peut être tabou ou trigger, et pourtant, il est récurrent. Que ce soit durant l’enfance ou non, les traumatismes sexuels sont malheureusement fréquents et il est donc logique qu’il puisse y avoir des alters présent·es pour gérer le sexe. C’est celleux-ci qu’on appelle des « Alters sexuel·les ».
Les alters sexuel·les agissent au départ par mécanisme de défense (coping mechanism) pour gérer les traumatismes sexuels. Pour cela, iels peuvent réagir de différentes manières, en fonction de la situation et de l’alter sexuel·le ellui-même. Iels peuvent notamment fronter, consciemment ou non, lorsqu’il y a du sexe ou rechercher voire provoquer le sexe, sain ou non, pour gérer leurs émotions, leurs traumas, leur besoin d’exister, … Il est fréquent que les alters sexuel·les soient plus ou moins hypersexuel·les.
Lorsque les traumatismes liés au sexe sont mieux gérés par elleux et par le reste du système, les alters sexuel·les peuvent développer une sexualité saine et épanouie. Certain·es peuvent aussi devenir asexuel·les. De par l’ « hypersexualité » fréquente chez elleux, les alters sexuel·les gardent généralement un lien particulier avec le sexe, même lorsque ce n’est plus par mécanisme de défense.
Les alters sexuel·les sont souvent des protecteur·ices, des persécuteur·ices et/ou des trauma holders.
Différents systèmes = différents alters = différents rôles
Chaque système est différent et il est possible que certains rôles ne soient pas représentés dans un système alors qu’il y en a plusieurs de chaque dans un autre. De la même manière, un·e alter peut avoir plusieurs rôles (même apparemment contradictoires) ou ne pas en avoir du tout. Un·e alter peut également changer de rôle au fil du temps ou ne pas avoir conscience qu’iel est capable de certaines choses attribuées spécifiquement à un autre rôle que le sien. Certain·es alters peuvent avoir un rôle très spécifique au système qui ne rentre pas vraiment dans ceux décrits ci-dessus. D’autres peuvent être très développé·es et avoir à peu près tous les rôles. Bref, tout dépend d’un système à l’autre !
Dans un prochain article, nous parlerons des différents types d’alters (littles, agesliders, fictifs, …) (ÉDIT : l’article est disponible ici : Types des alters ) mais précisons d’ores et déjà que n’importe quel·le alter peut avoir n’importe quel rôle ! Peu importe son âge, son genre, son origine, … Toutes les combinaisons sont possibles et certaines sont plus présentes au sein des systèmes qu’on ne pourrait le penser.
Enfin, pour taper sur le clou encore une petite fois : les alters peuvent agir différemment de leur rôle ! Par exemple, un·e alter social·e peut avoir besoin de passer des moments seul·e, même s’iel est en principe censé·e gérer des activités sociales. C’est simple, mais il ne faut pas l’oublier.
En espérant que cet article vous sera utile et vous aidera Prochainement, on fera un article sur les types d’alters, c’est un autre morceau aussi ^^ (ÉDIT : l’article est disponible ici : Types des alters )
Et n’oubliez pas : toutes les combinaisons sont légitimes parce que toutes les personnes multiples sont différentes.
Au fait, on a aussi fait un article sur les mots les plus couramment utilisés, n’hésitez pas à le lire ici : Lexique en 15 mots ^^